Comment Je Suis Arrivée A Faire Mes Courses Du Mois Pour Moins de 120 Euros
Comment Je Suis Arrivée A Faire Mes Courses Du Mois Pour Moins de 120 Euros

Comment Je Suis Arrivée A Faire Mes Courses Du Mois Pour Moins de 120 Euros

Un mois après la hausse des prix de l’inflation, je me suis posée dans le canapé pour apprendre à mieux gérer mes finances personnelles et surtout le budget alimentation.

Après des mois de dépenses imprévues de dernière minute, je souhaitai rapidement me remettre dans les rails.

Je me suis toujours considérée comme assez stable et indépendante en matière d’argent et, par chance, je n’avais pas accumulé de crédits, j’économisais de l’argent chaque mois et je vivais selon mes moyens. Bien sûr, ma sécurité financière est due à une grande partie que je vis chez mes parents et qui m’ont aidé durant mes études.

Je voulais économiser plus d’argent pour l’avenir pour, par exemple, verser un acompte pour acheter une maison ou un appartement.

Il était temps de mettre la main à la pâte en matière d’argent, et je me suis dit qu’un mois sans dépenses serait un bon moyen de commencer.

Comment j’ai fait toutes mes courses du mois avec seulement 120 euros !

Voici les règles :

J’ai déjà entendu parler du concept de mois sans dépenses (ou même d’année sans dépenses), mais je n’avais jamais pensé que quelque chose d’aussi strict pourrait fonctionner pour nous.

Je ne pouvais pas imaginer des semaines sans faire de courses.

En fait, je ne savais même pas comment c’était possible.

Et d’ailleurs, je me suis même demandée si je ne pouvais pas faire autrement pour économiser de l’argent.

Après avoir fait quelques recherches, j’ai découvert qu’un mois sans dépenses ne signifiait pas qu’on ne dépense pas d’argent, mais qu’on n’achète que l’essentiel, en plus de payer les factures quotidiennes, comme le loyer.

J’ai décidé que, pour moi, les règles du mois sans dépenses signifiaient que les seules choses pour lesquelles je dépenserais de l’argent seraient les courses hebdomadaires budgétées, et les frais de santé

Cela signifiait qu’il n’y avait pas de repas au restaurant, pas de shopping et pas d’achats impulsifs.

La seule exception à cette règle était le cas où je disposais d’une carte de ticket restaurant.

J’ai également essayé d’aborder ce défi avec une attitude de curiosité et je me suis dit que si je ressentais le besoin d’acheter un produit non essentiel ou de vivre une expérience particulière que je regretterais d’avoir refusée, je ne me priverais pas.

Les semaines précédant le coup d’envoi du mois sans dépense !

 

Tout d’abord, j’ai essayé de rompre avec l’une de mes plus grandes habitudes de dépense : acheter du café en extérieur en plus de le préparer à la maison ni même un petit extra. Cela représente une petite dépense à la fin du mois. Nous pouvons facilement atteindre les 100 euros par mois.

J’aime tellement le café que je ne me vois pas renoncer définitivement à cette habitude, mais j’ai pris conscience, par l’analyse de nos dépenses, que j’avais pris l’habitude de m’arrêter au café du coin tous les jours, que j’en aie vraiment envie ou non.

Du coup, j’ai acheté du café en vrac et une tasse réutilisable en acier inoxydable qui imite la sensation de la tasse de café que j’ai dans les mains dans les cafés pour me donner envie de faire mon propre café tous les matins.

Ensuite, j’ai mis de côté les plats à emporter et j’ai établi un budget courses en fonction des produits frais de saisons mais aussi des recettes. Je faisais mes recettes en fonction des promotions proposées par les magasins.

Cela m’a permis d’économiser plus de 200 euros à la fin du mois avec cette technique.

Ces trois changements à eux seuls m’ont aidé à me mettre dans le bon état d’esprit.

Je me suis rapidement mise à réfléchir à d’autres façons de dépenser moins, par exemple en préparant des collations pour les voyages afin d’éviter les achats impulsifs à l’aéroport.

Ces quelques changements dans mes dépenses n’ont pas rendu le mois sans dépenses facile, mais ils l’ont rendu beaucoup moins pénible.

Le mois sans dépenses

 

Pendant la première semaine du mois sans dépenses, la nouveauté m’a fait tenir. Je regardais combien d’argent j’économisais et c’était excitant.

Mais j’ai aussi remarqué d’autres choses, comme le fait qu’à chaque fois que je me sentais triste ou anxieuse, je voulais acheter quelque chose de nouveau.

Dès la deuxième semaine, mes habitudes de dépenses compulsives sont devenues de plus en plus claires.

A chaque fois que je voulais acheter quelque chose, je me forçais à me demander si cette chose pour laquelle je voulais dépenser de l’argent me servirait vraiment ou si c’est juste une envie du moment.

Est-ce que je voudrais vraiment cette robe dans une semaine ?

Est-ce que commander un repas me calmerait plus que de cuisiner un repas ?

Y avait-il quelque chose d’aussi rapide, facile et réconfortant que je pouvais faire avec ce que j’avais dans le frigo ?

De quoi avais-je vraiment besoin ?

Qu’est-ce qui en valait la peine ?

Comme je commençais à remarquer que j’avais de plus en plus envie d’acheter des choses, j’ai pris l’habitude, tout au long du mois, de dresser une liste des articles que je voulais acheter. Si à la fin du mois, je n’y pensais plus, cela voulait dire que c’était juste un achat impulsif auxquels je pouvais passer à côté.

Au début, c’était pour me rappeler de les acheter une fois le mois terminé, mais finalement, c’est devenu un moyen de voir à quelle vitesse je me désintéressais de la plupart d’entre eux.

 Ce que j’ai fini par acheter

 

 

Au cours des quatre semaines pendant lesquelles je n’ai dépensé de l’argent que pour les choses essentielles, j’ai dû acheter des choses, un sirop pour la toux ou encore un nouvel oreiller.

Avec ce mois sans dépenses, j’ai économisé plus de 350 euros. Cela m’a motivé à continuer le défi et surtout à mieux gérer mes dépenses surtout les achats compulsifs.

Au total, je n’ai dépensé que 120 euros pour faire mes courses du mois ! Bien sûr, pour faire cela, j’ai dû puiser dans nos stocks alimentaires. Il ne nous serait pas possible de refaire la même chose au niveau des courses alimentaires le mois prochain.

 Ce que j’ai appris…

 

 

J’avais imaginé qu’à la fin de mon mois sans dépenses, je réajusterais mes habitudes de dépenses pour les diminuer un peu.

J’aime essayer de nouvelles recettes et je préfère faire des folies en mangeant dans un bon restaurant ou en achetant un vêtement qui me feront vraiment plaisir.

J’ai aussi le temps et le privilège de pouvoir cuisiner régulièrement, alors pourquoi ne pas en profiter autant que possible ?

En ce qui concerne l’achat de vêtements, je ne ressens plus l’envie d’acheter des vêtements de façon impulsive lors de mes séances de shopping en ligne tardives.

Même si je n’ai pas l’intention d’abandonner complètement l’achat de nouveaux vêtements, j’ai réfléchi à différentes façons de dépenser moins pour cette habitude comme acheter des vêtements de seconde main.

J’ai également l’intention de conserver mon habitude de tenir une liste mensuelle de mes « envies » et d’évaluer à la fin du mois celles qui en valent vraiment la peine.

Cette réflexion critique sur chaque achat est, plus que toute autre chose, la raison pour laquelle le mois sans dépenses a été la meilleure chose que j’ai jamais faite pour mes finances.

Bien sûr, l’argent que j’ai économisé est appréciable, mais c’est le changement d’état d’esprit qui a eu un véritable impact.

J’ai passé un mois à me poser des questions sur chaque chose que j’avais envie d’acheter, et je prévois de me poser les mêmes questions à l’avenir, que je fasse un mois sans achat ou non.

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