Avez-vous peur de retourner dans le monde extérieur et de reprendre le travail sans vraiment de mesure efficace ? Le danger de contagion vous paralyse-t-il ? 

C’est quelque chose qui arrive à ceux qui ont passé beaucoup de temps dans les hôpitaux ou aux personnes qui ont dû rester longtemps à la maison et cela s’appelle « le syndrome de la maison ».

Nous avons peur de sortir sans grande mesure.

Nous allons pouvoir prochainement sortir, mais beaucoup d’entre nous ont choisi de rester à la maison, en partie par peur et en partie parce qu’ils se sont habitués à cette « nouvelle réalité ». 

Le terme décrit un état mental causé par des mois d’isolement, de solitude et d’ennui, en raison des hivers longs et extrêmes que vivent les habitants de certaines régions comme le Minnesota ou même le Canada. Ils parlaient de « folie des prés » ou de « folie des montagnes ».

 Les astronautes et ceux qui ont été isolés, dans des hôpitaux, des prisons ou qui ont été kidnappés peuvent également atteindre cet état.

Comme l’expliquent les psychologues, lorsque vous êtes confiné dans un petit endroit et que vous avez peu de mobilité, votre énergie diminue. 

Nous nous sommes habitués et notre maison est devenue l’endroit le plus sûr (surtout que nous avons passé beaucoup de temps à nettoyer notre maison).

Le monde extérieur et notamment les conditions de travail sont devenus les endroits où se trouve le danger. Puis la peur vient.

Faut-il avoir peur de sortir de la maison ?




Est-il bon de quitter la maison ? Oui. Nous sommes dans une réalité différente de celle à laquelle nous sommes habitués. 

Nous devons prendre en compte les nouvelles mesures comme le masque dans les transports publics, la distanciation sociale de 1.5 m, la nécessité de ne pas toucher son visage lorsque nous sortons…

Il n’est pas nécessaire de sortir tous les jours ni le premier jour autorisé. Pour commencer, sortez pour marcher ou pour faire du sport ou encore le vélo.  Notre corps en a besoin biologiquement et psychologiquement.

Calmer votre peur

 

Nous pouvons sortir avec un but, par exemple pour faire une course, faire du shopping, faire de l’exercice, une visite quelque peu réfléchie, aller dans un magasin de bricolage… avec lequel tout le monde se sent plus à l’aise. En principe, cela aide plus que de se promener.

 

En revanche, cela ne doit pas être « l’événement » de la journée : nous devons le poser comme un élément banal de la journée pour enlever le sentiment de peur.

  • Prenez cette nouvelle habitude de faire du yoga ou des séances de méditation tous les matins pour bien commencer la journée. Le but est d’aider le corps à se détendre. Il faut étirer votre corps et aussi régénérer votre corps.

 

  • Le but est de libérer une dose de dopamine et d’endorphines nécessaires pour calmer votre peur.

 

  • Internet est une mine d’or de vidéos d’exercices… il faut en profiter ! Et d’autre part, pratiquer une relaxation quotidienne (de 10 min minimum) aidera les neurones à freiner, à se connecter au rythme corporel et à maintenir un bon équilibre la sérotonine dans notre cerveau.

 

  • À la maison, il est important de s’arrêter. Regardez, écoutez les oiseaux, regardez l’arbre qui fleurit devant, ou de quelle couleur le voisin a les rideaux pour vous calmer très rapidement.

 

  • Observer, écouter et ressentir pendant au moins 10 à 15 minutes par jour est un exercice pratique de pleine conscience qui vous sera toujours bénéfique.
  • Lâchez la pression. N’ayez pas honte de pleurer seul ou avec quelqu’un. Ou criez.

 




 

  • Dites-le à voix haute même si vous êtes seul. Et puis prenez quelques minutes pour respirer.

 

  • Accumuler des émotions se termine généralement par un inconfort, et c’est une situation logique lorsque nous sommes enfermés depuis 2 mois à la maison.
  • N’oubliez pas l’humour ! Cela aide à faire face aux mauvais moments. Choisissez l’humour chaque fois que vous le pouvez pour communiquer avec vos amis, regardez un film ou une série.




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